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COP 21 : ce que mes voyages me montrent 4/4

pollution, environnement COP 21 "Save the waves"

De l’espoir, du courage, des solutions. Pendant mes voyages je vois des lieux, des paysages, des personnes extraordinaires… ou désespérants. Car tout ce qui est beau semble fragile et menacé. Pourtant, en regardant bien, l’espoir est partout, non pas de manière grandiose et spectaculaire mais dans des petites choses. C’est la stratégie du colibri : si chacun change ce qu’il peut changer, il fait bouger le monde. En d’autres termes, beaucoup de petites choses peuvent en changer de grandes, sans attendre les résultats souvent décevants des ambitions et conférences planétaires, d’abord politiques et électoralistes.

La poignée de photos que je vous apporte n’a rien d’exhaustif, elle témoigne seulement de quelques idées en vrac  pour montrer que des collectivités territoriales, des institutions de la taille de l’Unesco, aussi bien que des associations minuscules ou des personnes individuellement résistent, agissent et apportent des solutions souvent discrètes, parfois à peine perceptibles, montrent les attitudes à changer, comme le recyclages des déchets. Les microprojets qui éclosent  partout dans le monde s’intéressent aux émissions de CO²,  à la nature, mais aussi aux hommes, causes du réchauffement climatique, mais aussi victimes, surtout les plus défavorisés d’entre eux.

Un exemple de solution est la reconquête des bords de mer qui fleurit dans beaucoup de pays avec la replantation de mangroves. Ces forêts tropicales qui ont un pied dans la mer sont détruites par l’urbanisation, le tourisme, l’agriculture, l’aquaculture… Bien sûr, leur retour n’arrêtera pas la montée des eaux, mais il en ralentira les effets, car les palétuviers qui les composent agissent comme des brise-lames arrêtant les tsunamis et sont des réservoirs de biodiversité qui nourrissent les populations les plus pauvres.

Un voyageur ne peut pas ne pas, non plus au moment de la COP 21, se poser la question de l’impact écologique de ses voyages. Faut-il interdire ou tout au moins limiter ses voyages ?  La question pourrait se poser par exemple si les turbulences accentuées par le réchauffement rendaient le transport aérien périlleux. Ce n’est pas encore le problème. Déjà certaines entreprises cherchent à réduire les voyages d’affaires, en traquant les voyages inutiles ou en les remplaçant par des vidéoconférences… davantage par souci de réduire leurs dépenses que par esprit écologique. 

Pour le particulier, un voyage peut devenir une occasion de témoigner des changements, en bien comme en mal. Il peut devenir un « slow travel » qui prend le temps de rencontrer les gens et d’utiliser les transports plus « softs ». Par exemple en privilégiant le train, le bateau à voile, le vélo, le cheval, la marche à pied, les transports collectifs, le véhicule électrique là où c’est possible,…  Il peut aussi chercher à compenser son empreinte carbone en apportant un soutien financier aux projets d’énergies renouvelables qui évitent des émissions de CO² ou à des projets de reforestation puisque les forêts capturent les gaz à effet de serre. Même si ces mécanismes de compensation sont imparfaits, ils contribuent à passer du désespoir à des espoirs.  

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