Rencontres humaines Société
Journée de la femme. Portraits de femmes vietnamiennes.
Un exemple parmi d’autres dans le monde. J’aurais pu parler des femmes d’Afrique noire, du Pérou, d’Egypte, du Norvège ou encore d’Ouzbékistan mais j’ai choisi, aujourd’hui en cette « journée internationale des droits de la femme » 2017, celles du Vietnam à cause d’un souvenir. Dans ma jeunesse, une photo de la guerre du Vietnam m’avait frappé : une frêle femme vietminh, fusil à la main, baïonnette au clair, tenait en respect un prisonnier américain les mains attachées dans dos et baissant la tête.
Jakarta, capitale de l’Indonésie. 5/5 La place des enfants
Capitale sourire. Comme à Bandung, que j’avais aussi visité dans cette même île de Java, ce sont ici à Jakarta des enfants qui apportent la joie et les sourires dans un paysage urbain parfois stressant. L’Indonésie est un pays jeune et ça se voit ! Ici à Batavia, l’ancienne place forte hollandaise, maintenant au cœur de la métropole de Jakarta, ils ont fait de la place centrale Fatahillah une cour de récréation géante.
Les "minstrels", dingues de musique et de couleurs en Afrique du Sud
Rencontre haute en couleurs. Je les ai croisés sur le quai du port de Hout Bay, une station balnéaire proche du Cap, au départ d’une croisière d’observation des phoques. Ils ont déboulé en dansant et chantant comme des fous, grimaçant, gesticulant avec des mélodies sautillantes pêchées un peu partout, africaines, caribéennes ou même françaises puisque j’ai cru reconnaître "le lion est mort ce soir" d’Henri Salvador… en réalité Salvador avait fait connaître la mélodie d’un musicien zoulou de 1939, Salomon Linda !
L’aventure en "escape game"
S’échapper dans une chambre. Paradoxal ? J’avais besoin de m’échapper de mon quotidien, de fuir la routine, de partir loin de l’ennui. J’ai trouvé la clef des champs dans un "escape game" (1) parisien, "La Pièce" (2). Ce lieu porte bien son nom puisqu’on vous enferme pendant une heure dans une petite pièce en vous donnant un seul objectif : trouver la clef pour en sortir.
Julien Buot, directeur d’ATR (Agir pour un tourisme responsable) "Le tourisme est toujours propice à la rencontre"
Il appartient à la génération montante des voyageurs qui ne se contentent pas de voyager mais qui réfléchissent au sens de leurs voyages. Equipé d’un solide bagage universitaire et d’expériences de réflexion et de terrain, Julien Buot est engagé dans une association qui tente de faire bouger les lignes du tourisme traditionnel vers un tourisme responsable et solidaire. D’autant que 2017 sera l’année internationale du tourisme durable sur décision de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies. Nos routes se sont croisées par hasard au Vietnam où il m’a raconté ce que lui inspirent ses voyages en particulier et les voyages en général.