Bandung à hauteur d’hommes. J’adore marcher dans les rues populaires des grandes villes. C’est ma manière préférée de découvrir la vraie vie des gens qui y habitent. Et d’y saisir des photos, même si leur spontanéité les rend parfois un peu floues ou mal cadrées ou mal exposées.
Travail de fourmis. Sur les berges du Lac Rose près de Dakar où des hommes emplissent à ras bord des embarcations de sel, des armées de femmes prennent le relais. Elles se chargent de bassines sur la tête pesant environ 30 kg chacune et remontent cette marchandise sur de véritables montagnes aux teintes blanches, grises ou rosées.
Travail de forçats. La production de sel façonne certains lieux du Sénégal, comme les "puits de sel" de la région du Sine-Saloum. Mais le lieu de production de sel le plus connu reste le lac Rose à quelques kms de Dakar, là où les premières versions du Paris-Dakar terminaient leur course. Je suis allé plusieurs fois autour de ce petit lac salé et, à chaque fois, la teinte rosée du lac n’était jamais la même, changeante avec les humeurs du temps.
Un nouveau départ. J’ai vu ce film dans un avion qui volait vers un pays d’Asie. Pas vers l’Inde dont il est question dans ce film. Peu importe ! Comme les turbulences du vol, ce film reflète les turbulences d’une vie. Les péripéties racontées pour les seniors dont on parle dans cette histoire abracadabrante sont vérifiables dans la vie en général et dans les voyages en particulier. Très souvent dans les voyages comme dans la vie, on ne trouve pas ce qu’on avait imaginé.
Vrai de vrai. Pas seulement vrai amateur de thé comme le nom de son blog l’indique. Je dis vrai parce que la manière de voyager de Laurent est celle à laquelle j’aspire : "j’aime prendre mon temps et essayer autant que possible de m’imprégner d’un lieu". Sans être "adepte de la course au nombre de pays visités". Peu mais bien, en quelque sorte. D’ailleurs, lui vrai baroudeur du XXIème siècle à mon sens, affirme modestement : "je n’ai fait aucun pays. J’en ai tout au plus parcouru quelques-uns".
Le monde en condensé. Ce que j’ai le plus aimé en Guyane ce sont les gens. J’y ai trouvé un brassage de populations exceptionnel que je n’ai pas eu l’impression de voir ailleurs dans le monde. Ce petit coin latino-américain de la France ressemble à un échantillon de tous les continents.