Voyage en cultures. Malacca est non seulement une ville musée, mais, en plus, elle compte des dizaines de musées. J’en ai identifié quelques-uns au hasard de mes promenades dans les rues. Incroyable, encore un ! J’en trouvais à tous les coins de rue. Je suis loin de les avoir tous trouvés. J’étais pourtant restée quatre jours à marcher de long en large dans cette surprenante ville d’histoire, mais je n’ai pas pris le temps de visiter tous ces innombrables musées. Il faudra donc que j’y retourne.
Cette multiplicité de musées est la preuve d’un sens aigu du patrimoine. Nous les français, nous aimons bien aussi créer et découvrir des petits musées un peu partout. Ils sont aussi très nombreux dans Paris et on en trouve dans presque toutes les villes et bourgades de France. Mais j’ai été surprise de ce foisonnement ici dans ce pays musulman d’Asie. Il y a naturellement un musée islamique (comme il y a des musées d’art sacré chrétien dans nos pays occidentaux). Mais on trouve aussi une grande variété d’autres musées qui montrent l’ouverture culturelle de ce pays.
En raison de la chaleur suffocante, certains touristes ont pris le parti d’espacer leur visite de la ville par des arrêts dans ces lieux généralement climatisés. Plusieurs m’ont avoué avoir été surpris. Bien sûr il y a des musées officiels très politiques, ou très didactiques. Mais on trouve aussi des perles, notamment dans le quartier chinois ancien. D’authentiques petites maisons exposent les richesses des commerçants chinois métissés avec des malais, les baba-nyonya (ou peranakan). Je n’ai pas eu le temps d'explorer toutes ces maisons, mais quelques jours plus tard à Georgetown dans l’île de Penang, j’ai pu visiter un musée baba-nyonya qui m’a éblouie. J’en reparlerai.
