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Guayaquil, l'Equateur contemporain

Non ce n'est pas une statue mais un énorme iguane qui se promène dans le parc public au centre de Guayaquil

Au bord du Pacifique. Dans un square, en plein centre de la ville de Guayaquil, j’ai été épaté de pouvoir presque toucher des iguanes énormes et lourdauds prenant la pose devant les touristes à l’ombre de ficus. Ce sont des iguanes de la même famille que ceux que  j’avais approchés dans les rochers des îles Galápagos, à deux heures d’avion plus au  large. Ici, ils se baladent entre les bancs du jardin public près de la cathédrale néogothique. Cette ville la plus peuplée de l’Equateur, tellement différente du reste du pays, m’a surpris. J’avais passé plusieurs jours sur les hauts plateaux de la cordillère des Andes dans une agréable fraicheur. Puis la route qui descend vers Guayaquil du côté du Pacifique m’a fait entrer progressivement dans un climat chaud, humide et suintant. Les indiens trapus en poncho ont progressivement disparus pour laisser la place à une population jeune, svelte, très métissée, décontractée, en tenue légère estivale.

Après les cités anciennes plus paisibles des hauts plateaux, chargées d’histoire de la conquête espagnole,  la circulation ici est hyper dense et cette ville moderne paraît affairée et speed. Sur un important boulevard du centre, bordé de grands buildings de verre et encombré de taxis jaunes j’ai eu l’impression de me retrouver à New York, en Floride ou à Caracas au Venezuela. La population et le climat me faisaient aussi penser aux Caraïbes. Notamment sur la promenade du Malecon Simon Bolivar, très moderne, au bord du fleuve local, le Rio Guyas.

Autour de quelques rues piétonnes du centre-ville, il subsiste certes de vieux immeubles exhibant des balcons anciens aux rambardes en fer forgé. Et un passage commercial couvert et vitré m’a même fait penser au  pompeux passage Victor-Emmanuel II de Milan.  Mais tous ces bâtiments semblent rapetissés entre les hauts immeubles très contemporains qui ont poussé. Un quartier ancien paraît toutefois échapper au  modernisme, celui de de Santa Ana, rénové et haut en couleurs. Mais Guayaquil reste un autre Equateur, sans chapeaux, très différent de celui des hauts-plateaux et de la capitale Quito.

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