Libre et atypique. Ce que j’aime chez ce blogueur de voyages, c’est sa liberté. "Peu importe le nombre de visiteurs de mon blog, dit-il, je n’ai pas besoin d’en tirer profit". Il ajoute : "clairement, je ne voyage pas pour bloguer. Je ne blogue pas pour voyager". Didier Larive qui se présente comme "voyageur, trekkeur, plongeur" n’a pas le profil type du créateur de blogs de voyages.
Belgique et Canada en Tanzanie. Alizé est belge et Maxime canadien. Ils se sont rencontrés en Tanzanie et depuis 2010 ils continuent leurs tours et détours autour du monde avec leur blog. Mais ils en profitent et prennent leur temps. Ce qui me plait bien c’est qu’ils sont adeptes du « voyager lentement ». A ce jour ils n’ont visité que 19 pays (principalement aux Amériques, en Europe et en Tanzanie).
Livre culte de l’explorateur ? Beaucoup de baroudeurs et globe-trotteurs qui ont une âme d’explorateur se réfèrent à ce livre. C’est dans cet esprit que j’ai ouvert cet ouvrage. Son auteur, Henry Morton Stanley, né John Rowlands en Angleterre, n’était pas un enfant chœur. Parti jeune pour les Etats-Unis, il avait participé à la guerre de sécession… successivement côté sudiste, puis côté nordiste avant de s’illustrer comme journaliste et correspondant de guerre au New York Herald.
Les deux faces du voyage à Zanzibar. D’un côté, il y a un microcosme de touristes, un peu plus de 100 000 par an. Ces "happy few" installés dans des hôtels haut de gamme ont acheté du rêve attaché à ces trois syllabes, zan-zi-bar. Elles sont tirées de l’arabo-persan et signifient "la côte des noirs". Comme l’a montré un intéressant reportage de France 2, "carnet de voyage" d’Envoyé spécial, ce rêve est magique pour l’imaginaire d’occidentaux.