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Un tour des tours de Kuala Lumpur en Malaisie

Asie du Sud-Est Malaisie Kuala Lumpur La tour du Sultan Abdul Samad building sur Merdeka Square semble minuscule entre les gratte-ciels

Gratte-ciels asiatiques. Quand j’ai découvert Kuala Lumpur, je ne pensais pas trouver une telle floraison de si hauts buildings contemporains dans la capitale de la Malaisie. J’ai été surprise de me retrouver au milieu d’une forêt de tours, aussi démesurées et serrées que celles que j’avais vues à Chicago par exemple. Je pensais qu’en Asie de telles concentrations d’immeubles géants n’existaient qu’à Singapour, Shanghai ou Hong-Kong.

Une de mes premières visites a été pour découvrir la place centrale  historique de Kuala Lumpur, Merdeka Square, un espace très british au centre duquel subsiste une pelouse d’un vert impeccable qui sert toujours parfois de terrain de cricket. Il est bordé par le Sultan Abdul Samad building , un bâtiment construit en style Moghol par les anglais du temps de la reine Victoria, fin XIXème, et dont la tour de 41 m de haut m’a semblée absolument minuscule entre les gratte-ciels.

J’ai ensuite emprunté un bus « hop-on hop-off » qui m’a confirmé cette vision de gigantisme partout dans la ville. Le mot gratte-ciel semble d’ailleurs convenir à  cette course à la hauteur, comme si les hommes en voulant toujours grimper plus haut cherchaient à titiller le ciel. Les plus grandes mosquées comme la cathédrale de Kuala-Lumpur paraissent bien petits au milieu de ces immeubles géants. L’église Notre-Dame de Pentecôte qui semble déjà bien recroquevillée entre les tours de La Défense à Paris paraîtrait lilliputienne à Kuala Lumpur.

Pour les quelques journées de mon séjour dans la ville, j’avais justement réservé un appartement qui se trouvait… seulement au 33 ème étage dans l’une de ces tours. J’ai été surprise en ouvrant ma fenêtre sur le petit balcon : en regardant vers le bas, j’avais le vertige, et en regardant vers le haut, j’étais encore loin du sommet des plus hautes tours.

J’étais seulement à quelques minutes à pied d’un des hauts-lieux de concentration des touristes, les deux plus hautes tours jumelles du monde, les twin towers Petronas (du nom de la compagnie pétrolière nationale). C’est peu la Tour Eiffel locale : tout le monde veut se faire photographier devant et est obligé de reculer très loin pour réussir à les cadrer dans son objectif. Elles comptent 88 étages et sont plus hautes que l’Empire State building de New York. Mais elles sont déjà largement dépassées : leurs 452 mètres paraîtraient bien petits à côté des 828 mètres du Burj Khalifa de Dubaï.

Mais  l’outrance et l’hypertrophie architecturales de Kuala Lumpur, n’est pas ce qui m’a le plus intéressée. J’ai beaucoup marché dans tous les sens et je me suis même plusieurs fois perdue entre les tours. C’est de cette façon que j’ai découvert, dans des passages cachés et des ruelles coincées entre les grandes avenues, des petits « stalls » (stands) populaires offrant un méli-mélo de cuisines malaises, chinoises et indiennes, et fréquentés le soir par le personnel sortant de ces tours géantes. Car derrière sa façade cyclopéenne, Kuala Lumpur est très humaine et épicée. Je reviendrai sur ces côtés beaucoup plus charmants et gouteux de la ville. 

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