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San Sebastian "capitale européenne de la culture 2016". Urgull et La Mota. 3/10

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Forteresse balnéaire. Le Mont Urgull, cette montagne qui domine l’entrée de l’est de la baie de la Concha à San Sebastian avait été pendant des siècles une forteresse de défense contre les incursions maritimes. Son sommet, dominé par une statue immense du Christ, est d’ailleurs une forteresse militaire. Mais je l’ai découverte comme un lieu de promenade et un mirador offrant une vue panoramique sur la ville. Tous les touristes qui viennent à San Sebastian pour le farniente sur la plage de la Concha y font d’ailleurs un petit tour oxygénant. Mais, aïe, aïe,aïe, ses pentes raides et ses petits escaliers m’ont coupé les jambes et le souffle.

J’avais pourtant commencé  doucement son escalade par les sentiers qui surplombent le petit port où sont serrés les uns contre les autres de jolis bateaux colorés de pêche et de plaisance. Au fur et à mesure que je montais, la vue se dégageait sur toute la baie, sur les plages et leurs villas belle époque ainsi que sur les toits de la vieille ville. J’avais la chance de bénéficier d’un plein soleil d’automne qui réchauffait l’atmosphère. Le début de ma balade dans un lacis de chemins forestiers était relativement doux. Jusqu’à ce que j’atteigne les premiers remparts.

J’ai compris à ce moment-là à quel point ce Castillo de la Mota (Château de la Motte) était un vrai château fort, aujourd’hui en partie caché par les arbres. J’ai découvert qu’il avait été construit puis progressivement renforcé à partir des années 1100. Il avait été de nombreuses fois attaqué, assiégé et pris d’assaut. Les dernières fois ce fut quand les troupes françaises après la révolution s’en emparèrent, puis en 1814 quand les anglais, alliés aux portugais, chassèrent les troupes de Napoléon et détruisirent la ville. Il reste des niveaux successifs de murailles crénelées et, cachés derrière chaque créneau, des canons.

C’est là que j’ai souffert à grimper de niveau en niveau par des sentes très pentues et des volées d’escaliers. Heureusement, la large vision du sommet m’a réconfortée sous la statue géante du Christ qui semble bénir la ville et vouloir la préserver des batailles qui l’ont, à de multiples reprises, déchirée. Un peu comme le Christ de Corcovado au-dessus de Rio de Janeiro. 

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