La puszta, que j’ai découverte lors d’une étape de croisière fluviale sur le Danube, est une steppe qui occupe l’est de la Hongrie, entre la Serbie et la Roumanie, une vaste plaine herbeuse d’élevage et de marécages (classée au patrimoine mondial de l’Unesco sous le nom de parc national d’Hortobagy).
J’ai été impressionné par les chevauchées de ces fiers cavaliers héritiers des magyars. On les appelle les « csikos » ou « dresseurs de chevaux ». Ils montent une race de chevaux vifs et dociles, les « nonius », et leur agilité a dû inspirer plus d’un spectacle de cirque. L’origine des nonius remonterait à un étalon anglo-normand volé par des soldats hongrois après les défaites de Napoléon et dont les croisements auraient donné cette race impétueuse. J’ai assisté à un spectacle fulgurant des csikos, ces cow-boys de l’est européen.