• Suivez-nous

    Stay
  • Stay
  • Visitez
  • Contribuez

    Vous êtes le bienvenu pour raconter votre voyage ou apporter un commentaire, Pensez à vous inscrire ou à vous connecter si vous êtes déjà inscrit.

    Stay
  • Destinations
    Stay
  • Thèmes

Jakarta, capitale de l’Indonésie. 1/5 Aujourd’hui et hier

Indonésie Java Jakarta capitale ville centre downtown tours towers Au coeur du quartier d'affaires de Jakarta, le SCDB (Sudiman central business district)

La métropole de tous les possibles. En débarquant à Jakarta, la capitale de l’Indonésie, j’ai d’abord eu l’impression de découvrir une autre Singapour, une Kuala Lumpur bis ou un quartier contemporain de Shanghai. Sa skyline set ses hautes tours de verre sont en effet impressionnantes. Au moment où je me faisais cette réflexion, le bus venant de l’aéroport sur une autoroute urbaine longeait une sorte de downtown, où les tours poussent visiblement comme des champignons. C’est le quartier que les habitants de Jakarta appellent le "SCDB" (Sudiman central business district).

Mais très vite, j’ai compris que le SCDB n’était que le petit bout de cette gigantesque agglomération protéiforme. Cette mégalopole (plus de 30 millions d'habitants, soit la moitié de la population de la France à elle seule) est souvent considérée comme la deuxième plus grande agglomération du monde après Tokyo. Autant dire que ses autoroutes et ses échangeurs qui tournoient dans tous les sens passent auprès d’immenses quartiers très différents, richissimes ou pauvres, colorés ou austères, denses ou aérés, anciens ou modernes, animés ou paisibles....

Mais la plupart du temps Jakarta est trépidante. A l’image de ces nuées de "motors" (scooters) qui s’y faufilent dans les encombrements comme à Saigon, en zigzaguant au milieu d'embouteillages légendaires. Certains auteurs l’ont surnommé "la ville durian" ("the big durian", plus exactement) du nom de ce gros fruit à l’écorce épineuse qui, m’a-t-on dit en Asie, "a l’odeur de l’enfer mais le goût du paradis". Jakarta est certes proche d'îles paradisiaques. Mais il faut un peu de temps pour entrer sous son écorce urbaine et apprivoiser cette grande ville déroutante, ou plutôt pour se laisser apprivoiser par elle et en tomber amoureux. Je suis allé dans son Musée National pour comprendre comment ce port du bout des "routes des Indes" fut, tour à tour, entrée hindouiste, étape portugaise, sultanat musulman, colonie hollandaise, avant de devenir le centre politique et économique de toute l’Indonésie.

Et déjà en quelques heures j’avais percé sa carapace et parcouru les quartiers de l’époque coloniale hollandaise, ses quartiers grouillants de petits commerces comme j'en avais vu à Bandung l'autre grande ville de Java ou ses quartiers de grands commerces à l’occidentale ("malls"). Et j’étais monté en haut d’une tour pour percevoir l’immensité de la cité. J'avais croisé des mosquées de toutes les couleurs, une cathédrale et des symboles hindous. En voici quelques clichés, tirés en vrac de mon appareil. J’ai attendu le couchant dans le quartier nouveau de Pantai Mutiara, BCBG et très fréquenté des chinois, qui affiche une ambiance des quais de Brooklyn à New York avec des "seafood" branchés face à la marina et à de grandes tours qui pourraient avoir été apportées de Singapour.

Thèmes: