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Images torrides d’une semaine à Anguilla dans les Caraïbes 1/5 découverte

Caraïbes Leeward Island Anguilla On s'amarre au bord d'un quai tranquille, pour ne pas dire désert

Vacances en miniature. Je ne suis pas milliardaire, ni même millionnaire, mais j’ai eu le privilège de mettre les pieds à Anguilla. Cette petite île des Caraïbes est à peu près inconnue des français, sauf peut-être d’une poignée de grandes fortunes qui cherchent un lieu de vacances qui leur garantisse une totale discrétion. Beaucoup de gens la confondent avec Antigua, une autre île des Caraïbes.

Toutes deux, Antigua et Anguilla, sont d’anciennes colonies britanniques des petites Antilles mais Antigua est un pays indépendant situé au nord de la Guadeloupe, la plus grande des deux (442 km²) et la plus vallonnée (elle culmine à 402 mètres). Anguilla en revanche, au nord des « iles sous le vent » (Leeward islands), restée sous l’autorité anglaise, est tout près de l’île franco-hollandaise de Saint-Martin. Ce territoire britannique d’outre-mer est plus petit (96 km²) et presque plat (65 m max). Christophe Colomb l’aurait nommée Anguilla à cause de sa forme allongée.

J’y suis parti, pour une mission professionnelle, dans un mini bateau de passagers depuis Grand Case dans la partie française de Saint-Martin. 20 minutes plus tard, en débarquant sur cette île miniature à Blowing Point Harbour sur un quai presque désert j’ai eu l’impression d’entrer dans une page d’Alice au pays des merveilles. Les petites maisons colorées en bois semblaient posées sur le sable. Le panonceau de la gare maritime d’entrée annonçait « tranquillity, wrapped in blue » (la tranquillité, enveloppée de bleu) et affichait les trois dauphins du blason de l’île. Tout près, d’ailleurs, j’ai vu des touristes nager avec des dauphins, une expérience étonnante, qui bouleverse surtout les enfants dont les parents peuvent leur offrir cette chance.

Dans les rues de The Valley, la « capitale » -un mot exagéré pour quelques maisons de poupées- la présence de superbes galeries d’art  indiquait que des clientèles riches chargées de dollars fréquentent cette île. De grandes peintures hyper réalistes montraient des visages noirs souriants. Si les touristes sont en grande majorité blancs, la population, effectivement souriante et accueillante comme sur ces toiles, est noire et descend de familles d’esclaves.