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Expo universelle à Milan 5/5 Mon Top 10

Expo Milano 2015 exposition universelle Milan Italie Pavillon de Corée

Vadrouille entre les plus beaux pavillons nationaux. Je n’ai pas tout vu à "Expo Milano 2015". Pour prétendre avoir tout vu, il aurait fallu passer une semaine à explorer en long en large et en profondeur l’exposition universelle. Je me suis donc contentée en 2 jours d’une vision superficielle en papillonnant ici et là, portée par la foule, d’un pavillon à un autre, plus de 60 au total. Voici, parmi les pavillons nationaux que j’ai visités, ceux qui m’ont le plus impressionnée, non seulement à cause de leur architecture ou de leurs couleurs, mais aussi de leur contenu et de l’impression globale qu’ils dégagent. Naturellement, cette présentation est totalement subjective et l’ordre de présentation n’est pas un classement :

Le Top 10 de mes préférés (parmi ceux que j'ai vus à l'extérieur et visités à l'intérieur) :

 1 Corée. C’est mon coup de cœur. J’arrive avant l’ouverture le deuxième jour de ma visite pour pouvoir y entrer sans faire deux heures de queue. Et je ne regrette pas. Extérieurement son architecture diffère de tous les autres pavillons. On le dirait sorti d’une scène de Star Wars. Tout y est soigné, d’avant-garde, hyper technologique et d’un esthétisme raffiné touchant au cœur des vraies questions. Pour moi c’est beaucoup plus qu’un pavillon, c’est une installation artistique.

2 Chine. C’est le premier grand pavillon dans lequel je peux entrer sans queue interminable, en traversant un parterre de fleurs lumineuses. La Chine a particulièrement bien réussi le mariage des racines, de l’histoire et des traditions avec une scénographie et des technologies du futur. Mon passage dans l’écran géant aux pixels composés de baguettes de hautes fibres optiques lumineuses est un grand moment de mon séjour dans cette exposition.

3 Etats-Unis. C’est le pavillon qui gère le mieux le flux des visiteurs. Ils sont admis par vagues et après avoir écouté un mot de bienvenue d’Obama, on peut se promener librement de bas en haut jusqu’à une terrasse et un bar avec hamburgers et musique. La question alimentaire est traitée avec de courtes vidéos très pédagogiques et des travaux pratiques, à savoir des choux et des salades qui poussent sur un mur végétal orientable.

4 France. La campagne et la gastronomie sont brillamment mises en scène dans une architecture en bois de nid d’abeille. De chaque alvéole du plafond semble tomber une abondance de produits alimentaires. Pour entrer dans ce pavillon, il faut zigzaguer à travers un potager où poussent des légumes en vrai … ou en sculptures comme les artichauts géants de Patrick Laroche. A la sortie difficile de résister au parfum alléchant des croissants et pains aux chocolats proposés à la boulangerie.

5 Iran. Ce pays s’ouvre. Sa présence et son architecture en témoignent. C’est comme si j’entrais dans un couloir de lumières très aéré, au bout duquel un musicien traditionnel exprime ses émotions en live. Les iraniens ont bien panaché objets d’art, plantes aromatiques, écrans géants, épices,… Sa richesse culturelle, gastronomique (le caviar !) et  son savoir-faire donnent envie de visiter le pays.

6 Turquie. C’est un des rares grands pavillons totalement ouvert, dans lequel j’ai pu déambuler  sans faire de queues, entre des petits espaces, des jardins orientaux et des kiosques très variés. Il emmène dans l’histoire des cuisines de l’empire ottoman, fait humer les épices de la route de la soie, … et rêver.

7 Azerbaïdjan. C’est un des chouchous des visiteurs. La plupart d’entre eux ne savent même pas situer ce pays sur une carte du monde mais ils sont ébahis par l’architecture du pavillon (des sphères de verre entre des murs en lignes de bois ondulées). L’intérieur avec ses cascades de fleurs lumineuses qui émettent des sons reflète la biodiversité de ce pays étonnant.

8 Turkménistan. L’extérieur est clinquant, tape à l’œil et coloré, devant une fontaine et un écran led. Ce pavillon ne passe pas inaperçu.  J’y entre attirée par ce miroir aux alouettes. L’intérieur est recouvert de tapis des Mille et une nuits et, sur le toit, ce pays d’Asie centrale a planté une  yourte traditionnelle.

9 Angola. Sur sa façade, je crois reconnaitre les décorations de certains immeubles du quartier du plateau à Abidjan. C’est le seul pays africain qui a mis en œuvre une architecture monumentale. Les différents étages ouverts sur l’intérieur sont vivants et animés avec de nombreuses vidéos et portraits.

10 Côte d’Ivoire. C’est des pays qui n’ont pris qu’une petite surface, dans le cluster « cacao et chocolat », normal, c’est le premier producteur au monde de cacao. La plupart des pavillons de clusters sont en réalité des boutiques de souvenirs…  La Côte d’Ivoire a échappé à ce piège et mis en scène une véritable présentation didactique de sa production de cacao… qui se termine par une fontaine de chocolat !

Douze pavillons outsiders que j’ai trouvés superbes à l’extérieur que je regrette de n’avoir pu visiter à cause de queues interminables.

11 Emirats Arabes Unis. L’extérieur de  ce pavillon m’a tapé dans l’œil. Sa couleur sable roux m’a fait penser à des constructions de terre ou des gorges du désert. Par ses ondulations, il évoque pour moi la calligraphie arabe, toute en circonvolutions. Ses murs de 12 mètres de haut, inspirés d’une ville d’Abou Dhabi, seront  transportés à la fin de l’exposition à Dubaï où se tiendra la prochaine exposition universelle dans 5 ans.

12 Italie. C’est le "monument", le "palazzo" de l’exposition, comme le veut la tradition du pays qui accueille l’exposition. On le dirait enveloppé dans un papier d’emballage blanc. J’entre au cœur de cette petite ville intérieure à Expo Milano jusqu’au pied d’une statue antique de marbre blanc sortie du Musée des offices de Florence, représentant Carpo, déesse de la fertilité de la terre. Hélas, il y a trop de monde  pour que j’aille au-delà.

13 Russie. La pointe du bâtiment s’avance comme une proue audacieuse qui domine l’allée centrale du salon. Les visiteurs peuvent grimper par petits groupes sur ce promontoire, haut comme un tremplin de ski. Mais je n’arrive pas à dépasser la queue immense bloquée sous l’auvent de miroirs de l’entrée.

14 Allemagne. C’est un des plus grands pavillons. Sa structure semble prendre son envol comme une montgolfière, un deltaplane, ou des ailes, prêts à décoller. C’est un de mes plus grands regrets de ne pas monter son large escalier si accueillant. Son leitmotiv, paraît-il, est « be active ». Or dans ma course aux pavillons, je suis stressée, hyperactive…

15 Koweit. Je l’observe de la terrasse du pavillon des Etats-Unis qui lui est contigu. C’est un des plus originaux avec ses mâts et voilures, ses structures arrondies et le rideau d’eau de l’entrée sur lequel s’affichent des messages. J’y vois écrit « water ». C’est vrai que l’eau est la clef d’un pays aussi sec.

16 Qatar. Il est tout au fond du parc et je l’observe tout autour depuis les toits d’autres pavillons. Ce pays riche et futuriste a choisi de construire un très grand souk traditionnel dominé par un panier en osier géant.

17 Japon. Pour y entrer, il faut supporter une des plus longues queues. Je me contente de ses grilles de bois en relief qui couvrent ses hauts murs extérieurs et des décorations de l’entrée. Frustration garantie.

18 Brésil. C’est un des pavillons fun d’Expo Milano. On voit très bien son intérieur au centre d’une sorte d’immense cage métallique. Et un filet tendu comme au-dessus de la canopée que des groupes de visiteurs tentent de traverser.

19 Oman. Tout au fond de l’Expo, je peux l’observer de la terrasse du pavillon d’Estonie : comme un palais de Mille et une nuits, il donne envie de découvrir de pays du Golfe.

20 Thaïlande. Il est très typé en associant des constructions en verre à un bâtiment en bois représentant un chapeau traditionnel de paysan. Autour poussent des plants de riz verdoyants et je vois un mini marché flottant.  

21 Royaume Uni. On ne peut pas ne pas voir son étonnante structure de treillis métallique qui s’élève en hauteur comme si elle s’évaporait.  

22 Indonésie. Une sorte de panier tressé ! Je n’ai que le temps d’approcher sa petite gargote extérieure et de goûter à quelques grignotages de rue. Efficace pour s’imaginer dans ses îles.

Et que vous soyez allé à Milan ou non, que pensez-vous des expositions universelles ? A quoi servent-elles à votre avis ? Nous ouvrons le débat ci-dessous. Donnez votre avis. 

Destinations concernées: 

Commentaires

Soumis par Noah le
Je n'y suis pas allé, mais j'ai lu un intéressant article expliquant que les écologistes italiens estiment que ce sont des manifestations inutiles qui "accélérent la transformation des sociétés selon le paradigme néolibéral" http://www.reporterre.net/L-Exposition-universelle-de-Milan . C'est vrai que c'est une sorte d'accélérateur de croissance économique local. J'ai lu sur Wikipedia que le budget de cet événement de Milan atteignait 20 milliards d'euros ! Cela apporte beaucoup d'activité à certaines catégories d'entreprises locales et crée de l'emploi. Mais est-ce que cette manne est bien répartie ? Qui en profite le plus ? De toute façon ce n'est pas une activité durable, mais temporaire.
Soumis par aminata le
C'est vrai qu'on peut se poser la question des vrais bénéficiaires d'une telle exposition même si elle est temporaire. Certains doivent bien profiter de ce genre de manifestation. En voyant le nombre e visiteurs par jours, le coût du billet d'entrée et les dépenses des visiteurs pour se restaurer, se désaltérer ou se fournir en divers objets souvenirs, on arrive très vite à des chiffres qui donnent des vertiges. Merci pour l'info sur l'article de reporterre que je vais m'empresser de découvrir...
Soumis par Juliette le
Je ne suis pas allée non plus à cette exposition universelle. Je préfère faire un vrai tour du monde à mon rythme et au calme plutôt que d'avoir l'illusion d'un tour du monde dans la foule et la bousculade comme Aminata le décrit très bien dans son premier article. Dans les pavillons, les dés sont pipés : ce sont d'abord des outils de communication qui donnent des images faussées des pays qu'ils présentent. Tout est le plus beau dans le meilleur des mondes. Les voyages nous montrent une autre réalité. Il y a certes des choses merveilleuses à voir partout dans le monde, mais on ne peut pas non plus se voiler la face et fermer les yeux sur ce qui ne va pas. Je vois par exemple que Expo Milano posait la question de la nourriture pour tous. Mais si je comprends bien beaucoup de pavillons ont surtout présenté leur gastronomie et leur bonne bouffe ou les avancées de leur recherche.
Soumis par aminata le
Juliette a bien raison, on avait le choix pour se restaurer avec les bonnes bouffes présentés. Les voyages permettent de voir d'autres réalités. Mais quand, une telle exposition peut donner envie à certains de privilégier telle ou telle destination. Moi j'ai découvert des tout petits pays dont j'ignorais l'existence. Donc si cela inspire des envies de voyage pourquoi pas? Il y a aussi une dimension pédagogique dont je n'ai peut-être pas parlé dans mon reportage. Beaucoup de groupes d'enfants et de jeunes, prenaient des notes ou des croquis je pense pour un travail scolaire. Je pense que ça peut être intéressant en ciblant juste une question ou une problématique du thème.

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