Retour aux sources de notre humanité. Difficile d’embrasser d’un coup d’œil toute la vallée du grand Rift. En effet cette fracture de l’Afrique orientale (deux plaques tectoniques qui s’écartent) part du Proche Orient pour descendre jusqu’en Afrique Australe.
Etapes indolentes. J’ai parcouru l’Andalousie dans tous les sens. Et cette région a émerveillé tous mes sens. En particulier j’ai descendu le Guadalquivir ce fleuve mythique qui traverse Cordoue et Séville, deux villes qui ont connu des heures richissimes. Forcément quand on parcourt la belle Andalouse, son histoire transpire à tous les coins de rue. En voici quelques clichés que j’ai rapportés, sortis en vrac de mes tiroirs. J’en ai beaucoup d’autres en réserve que je distillerai petit à petit.
Retour dans l’abîme. Au départ, l’abîme n’a pas l’air d’un abîme. Gaby raconte son enfance joyeuse et facétieuse à Bujumbura au Burundi, avec sa petite sœur et sa bande de copains, métis comme lui pour la plupart. C’est l’insouciance tranquille de potes qui délirent dans leur planque du terrain vague de l’impasse. En réalité, c’était "au temps d’avant". A ce moment-là "c’était le bonheur, la vie sans se l’expliquer". Comme tous les lecteurs, je suis entré dans cette belle insouciance.
L’Amérique en noir et blanc. Pendant mes voyages je franchis souvent des frontières terrestres, traversant des contrôles de police et de douaniers. Mais à travers le monde je rencontre aussi souvent des frontières sociales et mentales plus infranchissables, sournoises, impitoyables. L’exposition "the color line" au Musée Branly (1) illustre une frontière longtemps imperméable, à l’intérieur des Etats-Unis, mettant les blancs d’un côté et les noirs de l’autre. Nos manuels scolaires et nos journaux français en parlent un peu. Pas assez.
Sortie rive droite. "Gros" c’est le nom du quartier de San Sebastian situé de l’autre côté du fleuve côtier qui coupe la ville en deux, l’Urumea. En France on parlerait de la "rive droite" de la ville.
