Lorsque l’on passe des vacances en Thaïlande, il est impossible de revenir sans ramener avec soi des souvenirs gustatifs. La diversité, la fraîcheur et la simplicité des plats thaïlandais ont marqué à jamais mon esprit et m’ont permis de découvrir la générosité du peuple thaï.
Pauvre et branché. En m’asseyant à une table d’hôte très cossue de Gran Canaria (aux îles Canaries), la Finca Las Longueras, j’ai été très surpris lorsqu’on m’a annoncé le plat principal : des "vieux habits" ("ropa vieja"). Etait-ce une plaisanterie ? J’ai été vite rassuré en voyant arriver une assiette appétissante et parfumée, servie de surcroît dans une jolie vaisselle, une porcelaine bleue de Woodland (de Wood and sons, de Burslem, England) qui mettait son contenu en relief.
A chacun de mes voyages en Guyane, j’ai éprouvé la même sensation : Cayenne -qui est plus un gros bourg rural qu’une capitale- a un pied dans l’Amazonie. La moiteur et la végétation l’enveloppent et sa belle plage quasi déserte n’a pas de lagon mais une eau chaude, trouble et agitée.
Terre et personnalités de caractère. Grâce à la bonne humeur contagieuse, la spontanéité et le sens de la répartie de Julie Andrieu, je ne m’ennuie pas en regardant ses « Carnets ». Elle mène de main de maître une émission de deux heures (en prime time cette fois) très aboutie. J’ai ainsi découvert un bout de Corse du sud en profondeur, à travers l’intimité de maisons et de métiers du terroir. La cuisine est pour Julie un prétexte pour explorer le pays et ses habitants.