Balade dans la statuaire. La petite sirène n’est pas la seule à Copenhague. Elle a des rivales. J’en ai croisé au moins une, une statue de femme nue, beaucoup moins star et bien plus discrète. Elle n’attire pas les foules mais elle est là un peu délaissée dans un jardin au coin de la Gyptothèque. Et puis il y a aussi la déesse Gefion sur une monumentale fontaine.
D’ailleurs une Glyptothèque est par définition un musée consacré à la sculpture. Il n’y en a pas beaucoup dans le monde, j’en ai vu à Munich ou Athènes par exemple. Celle de Copenhague que j'ai découverte en me promenant est appelée Ny Carlsberg et avait été fondée par un mécène éclairé, Carl Jacobsen, fils du fondateur de la brasserie Carlsberg.
La présence de ce musée est peut-être un des secrets de la statuaire qui habite toute la capitale du Danemark. J’en ai rapporté seulement un tout petit échantillon. On en retrouve dans tous les quartiers, dans tous les styles. Les statues habitent la ville. Pourtant cette ville n’est pas une cité fantôme, mais bien une métropole trépidante et animée. Mais les vivants se mélangent aux bronzes et marbres figés dans leurs poses. L’art peuple ainsi Copenhague.