J’ai failli m’égarer dans les jardins de style Alice au pays des merveilles de la Casa de Mateus au nord du Portugal. Les haies de buis sculptées au millimètre près et au ciseau à main forment comme les murailles d’un labyrinthe et il faut passer par un long et sombre « tunnel de cèdres ». De femmes en chapeaux de paille sarclent inlassablement des allées impeccables.
A l’intérieur de ce château, un capharnaüm d’objets pieux ou profanes du monde entier est entassé entre des boiseries et sur des planchers qui craquent,… La famille du noble propriétaire avait un nom à rallonges tellement étiré que le Louis Philippe d’Orléans dans une missive de 1819 -exposée à l’intérieur- avait préféré simplifier le nom de son destinataire en résumant « Monsieur le comte de Souza etc, etc, etc ».