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Bali 2/8 le vert cru des rizières en terrasses

Indonésie Bali rizières riz terrasses L'ombre d'un palmier le soir sur la rizière de Tegallalang

Bali côté nature. Quand on sort de l’agglomération de Denpasar (n'oublions pas que la petite île de Bali compte plus de 4 millions d’habitants) et des zones à haute densité touristique, la couleur de Bali c’est le vert. Toutes les teintes de verts ont façonné le paysage et les montagnes de cette île qui hante l’imaginaire des voyageurs du monde entier. Ce vert fétiche de Bali est celui des plantations de riz qui bordent les routes, escaladent et dégringolent des montagnes dessinées en terrasses soignées comme des pelouses.

Je n’en ai vu qu’un tout petit échantillon, sur les terrasses de Tegallalang un peu au nord de la ville  d’Ubud : des cascades de verts, encadrées de cocotiers et de forêts et qui renvoient des teintes différentes selon l’heure de la journée. L’irrigation de ces rizières est gérée par de savants réseaux hydrauliques et des coopératives de distribution très réglementées, les Sawah, qui m’ont fait penser aux levadas que j’avais visités dans l’île de Madère. Mais à Bali l’eau est en osmose étroite avec la religion hindoue et avec d’innombrables temples parmi lesquels des "temples d’eau". L’Unesco a classé dans son patrimoine mondial ces étonnantes rizières et le système socio-culturel auquel elles sont associées.

J’ai été très surpris en arrivant à Tegallalang de voir qu’il y avait deux versants à la vallée. Un versant, tel qu’on le voit sur les cartes postales, fait de terrasses étagées vert cru entre lesquelles s’écoule l’eau si précieuse. On se croirait complètement isolé en pleine nature, à des années lumières de notre monde. L’autre versant de la vallée est celui de la ville, longée par une route très fréquentée et bordée de centaines de boutiques, de restaurants et de cafés. Comme si la ville se donnait un poste d’observation pour admirer ce monde beau et magique, si irréel de l’autre rive, avant qu’il ne disparaisse. Comme un théâtre qui a son côté cour et son côté jardin. Je me suis engoncé dans le fauteuil d’un café d’une petite ruelle en escalier, côté ville, pour faire abstraction du reste et rêver en regardant ce côté campagne si apaisant.