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10 pistes de cadeaux pour voyageurs

cadeux de fêtes Je fuis les grandes surfaces qui me font tourner la tête

Panique à bord ! A deux semaine de Noël je n’ai pas encore trouvé, ni même cherché, d’idées de cadeaux pour mes proches, tous fans de voyages. J’ai compris que je n’étais pas la seule dans cette galère et j’ai voulu partager la manière dont j'ai tenté de me dépêtrer de ce casse-tête de dernière minute. Pas le temps de courir partout, le shopping n’est pas mon truc car je fuis les grandes surfaces, les marchés de Noël et les centres commerciaux qui me font tourner la tête. Ma consolation est que ma recherche me servira de leçon pour la Saint Valentin ou les anniversaires de mes amis. 

  1. Mon premier réflexe est donc de m’installer confortablement derrière ma tablette pour réaliser des achats en ligne et chercher, trouver, commander puis me faire livrer en express des cadeaux spéciaux voyageurs. Le premier filon que je débusque est celui d’idées lumineuses de bloggeuses géniales qui m’ont mâché le travail. Une de mes préférées est la canadienne de moimessouliers.org qui, depuis trois ans, fait des listes de ses trouvailles. Mais le net foisonne de propositions comme la sienne, par exemple les blogs Trip85 ou globe-trotting, des media, d'innombrables boutiques en ligne, etc, etc,… J’en trouve des dizaines et des dizaines axées sur les voyageurs, plus ou moins boutiques ou blogs assujettis à des sites commerciaux. Beaucoup sont chargés de gadgets, parfois absolument croquignolesques, inutiles, hors de prix ou encombrants comme des chapeaux de paille panama. Pourquoi pas un sombrero ! Pourquoi pas un siège de Boeing 747, mis aux enchères par une compagnie aérienne qui rénove ses avions ! De fil en aiguille, très vite, je m’aperçois que ma liste se complique et s’allonge dangereusement. Le fil sur lequel je tire me déroule une pelote interminable et je m’égare sur la toile avec trop d’idées, des écarts de prix invraisemblables, des doutes sur l’authenticité ou la qualité,… J’hésite, je n’arrive pas à choisir. D’autant que je me sens influencée par Google qui surveille mes requêtes et me présente les sites qu’il veut… m’embrouille dans les opérations marketing, me canalise sur les marques,… Je m’égare dans les vrais ou les faux discounts, les arnaques, les sites improbables, lointains et hors garanties avec des photos et des fiches techniques approximatives qui promettent beaucoup de merveilles mais dont je risque d’attendre les cadeaux longtemps,… je n’arrive plus à me décider pour « le » cadeau adapté à chacun, entre la ceinture pour cacher les billets de banque ou la Rolls du couteau suisse.
  2. Deuxième piste, les magasins de proximité, de sport ou spécialisés qui regorgent de produits pour les randonneurs et les voyageurs. Je parcours donc au pas de course les plus proches de chez moi, type, Décathlon, Go Sports, Nature et Découverte,… dans la foule, le stress, les musiques et parfums d’ambiance,… Je suis persuadée que je vais bien trouver, le dernier tee-shirt fabriqué dans une matière légère, infroissable, résistante, belle, chaude dans les grands froids et fraîche sous les tropiques, et forcément de la bonne taille. Ou encore la petite serviette de bain légère et super-absorbante qui devient géante quand on la déplie, le sac qui range absolument tout avec méthode, le coussin qui garantit une nuit de rêve dans l’avion, même sur le siège du milieu en classe éco, la petite lampe de poche auto rechargeable et super résistante,… Mais trop c’est trop, les « conseillers » sont débordés ou incompétents pour m’aiguiller et m’aider dans mes choix et je sors bredouille après avoir perdu trois heures à piétiner dans trois magasins.
  3. Euréka, me dis-je soudain ! Pourquoi pas mon libraire du coin où je dénicherai forcément une carte, un livre, un guide,... Je rentre toute joyeuse dans sa boutique où je tourne et retourne, fouille et refouille, perplexe… pour finalement renoncer à cette idée en pensant au poids des bagages à main (pour moi chaque gramme compte) et surtout parce que mes amis étant des pigeons-voyageurs qui passent d’un avion à un autre, j’ignore quelles sont leurs prochaines destinations, je ne connais pas leurs éditeurs préférés, je ne sais pas s’ils ont déjà les cartes que je veux leur acheter. Peut-être qu’ils sont déjà adeptes de l’e-book et de toute façon on trouve toutes les cartes qu’on veut en temps réel sur le web.
  4. En sortant je vois l’enseigne clignotante d’une pharmacie, qui m’éclaire comme une petite lumière. Suis-je bête ! Mes amis, grands randonneurs dans les forêts tropicales, ont besoin de moustiquaires imprégnées de répulsif ou d’appareil d’aspiration de venin en cas de piqure. Patatras ! Quand mon pharmacien m’annonce ses prix, je recule en me disant que je trouverai la même chose beaucoup moins cher sur le net (retour à la case départ !).
  5. Autre éclair de génie, les magasins de nouvelles technologies. Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ! Le voyageur d’aujourd’hui est hyper équipé et carbure aux nouvelles technologies et à tous les accessoires périphériques : clé USB super baraquée, minidisque dur aux capacités géantes, carte mémoire balaise pour appareil photo, batterie secondaire pour téléphone portable ou appareil photo,…. Mais tous mes amis sont déjà super blindés et branchés et je n’ai pas le temps de mener ma petite enquête pour savoir ce qu’ils ont déjà, la marque de leur appareil photo et de leur téléphone, les références techniques,… Nouvelle fausse piste !
  6. Mais oui, me dis-je en passant devant ma banque, voilà la riche idée qui me manquait, la carte cadeau ! Je la charge du montant que je veux et elle est aussi sécure que les anciens « travellers cheques » puisqu’elle est limitée au montant qu’elle contient. Celui ou celle à qui je l’offrirai, en fera l’usage qu’il veut en faire, en toute liberté. Je lui fais plaisir et je respecte sa liberté. Mais pendant que je fais la queue au guichet de mon agence, je réfléchis : c’est comme si j’offrais un billet de banque en cadeau, c’est vraiment trop impersonnel !
  7. Pour conjuguer personnalisation et liberté, que faire ? l’illumination jaillit en moi ! Le coffret cadeau, la box de voyage. C’est vite fait bien fait ! On en trouve partout et à tous les prix, adaptées à tous les thèmes de voyages. Pour personnaliser, je cherche le thème qui colle à celui à qui je veux l’offrir. Il garde sa liberté puisqu’il a un grand choix de lieux et de période de consommation. Hélas, une fois encore l’expérience me fait reculer : à chaque fois qu’on m’a offert un coffret cadeau, soit je l’ai perdu en laissant passer sa date de validité (c’est sans doute ce qui fait la marge des éditeurs !), soit j’ai été déçu des prestations avec la curieuse impression d’un service au rabais (la moins bonne chambre d’hôtel, la moins bonne table du restaurant, l’impossibilité de faire une réservation à la date qui me convenait,…).
  8. Alors pourquoi pas un billet d’avion ? Je suis prête à en prendre le risque et à y mettre le prix pour les personnes que j’aime et dont je connais les rêves tout en me libérant de cette corvée ! Quand ils ouvriront la petite enveloppe, la surprise et le choc seront garantis. Je retourne donc sur le net et j’explore les comparateurs de billets pour voir les destinations qui correspondraient à mes budgets et aux goûts de mes proches. Certes je trouve des prix cassés absolument incroyables. Mais toujours à des dates fixes, impossibles pour des salariés et surtout à des conditions de rigidité totales (ni échangeables, ni remboursables). Pour acheter de la flexibilité, il faut évidemment y mettre le prix et mon budget s’envole en crevant des plafonds inaccessibles. D’autant que, réflexion faite, un billet d’avion seul est un cadeau empoisonné : tous n’auront pas forcément le budget pour s’offrir l’hôtel de leur rêve dans la destination que je souhaite leur offrir.
  9. Je me replie donc sur la bonne bouffe et une invitation au restaurant. Après tout, un ami est quelqu’un qu’on prend plaisir à rencontrer et un bon repas en est l’occasion. Je connais les goûts de mes amis : vraie cuisine Thaï épicée pour l’un, italien haut de gamme pour un autre, authentique tajine marocain pour un troisième, pur restaurant étoilé français pour d’autres,... J’essaie donc de faire coller des idées de restaurants en face de noms d’amis et je prends mon téléphone. Peine perdue, tout est complet dans les restaurants que je vise pour Noël et même pour toute la période des fêtes. Je suis obligée de me replier sur des restaurants moins tops et je n’en ai pas envie.  
  10. Noël est donc devenu une espèce de quadrature de cercle, infernale et commerciale. Je tourne en rond. Finalement, pour en sortir, je décide d’offrir quelque chose de petit, de simple, un petit cadeau perso qui représente vraiment moi, afin que mes amis pensent un peu à moi dans leurs périples à travers le globe. Quelque chose qui rappelle les lieux qu’ils ont parcourus et qui me sorte des circuits commerciaux de notre société de consommation. Je vais fabriquer moi-même ce cadeau. Je ne suis ni artiste, ni bricoleuse, ni génie de l’invention, mais j’ai un grand cœur. L’important est de pouvoir dire « c’est moi qui l’ai fait ». Je collecte donc tous les souvenirs de voyages envoyés ou rapportés par chacun de mes amis (cartes postales, photos qu’elles soient papier ou électroniques, petits mots, objets de bric et de broc,…) envoyées des quatre coins de la terre. Quel plaisir quand je les ai reçus ! Je vais fabriquer un cadeau à partir de leurs cadeaux en créant ma propre composition photographique, une sorte d’e-scrapbook à ma manière (car j’ai horreur des vrais scrapbooks trop kitchs à mon goût) qu’ils pourront soit printer, soit conserver dans la mémoire de leur téléphone mobile. Parce qu’ils sont mes amis, je sais qu’ils seront touchés et qu’ils ne me traiteront pas de radine. Et ils me feront cadeau de leur sourire, le plus beau des cadeaux !
Destinations concernées: