Fourmillement d'idées. J’ai vraiment reconnu l’Afrique profonde dans la longue route parcourue par Laurent Bouit entre le Burkina et la Guinée. Un prétexte pour rencontrer des africains et admirer leur incroyable ingéniosité et débrouillardise. Ici, pas d’heure ; l’essentiel et d’arriver ; sans moyens on trouve toujours une solution,....
A chaque voyage, au moment de faire les bagages, je me demande si je dois prendre ou non un appareil photo. La plupart des voyageurs en emportent un mais certains choisissent de ne pas en prendre. Chacun a des arguments très convaincants qui parfois se ressemblent beaucoup. Par exemple, tout le monde invoque la liberté pour expliquer son choix.
Vous pouvez entrer dans ce débat par vos commentaires. Et vous quelles sont vos pratiques ? Votre appareil photo est-il ou non l’outil incontournable de votre voyage ?
Elle a retrouvé le sourire, cette métropole géante de l'ouest africain, multiforme, animée, grouillante, diverse ! Après des années d’absence, j'ai trouvé cette capitale économique de la Côte d'Ivoire, comme si beaucoup de choses et de quartiers y étaient restés en léthargie, en attente, en l'état. Une apparence, car ils sont beaucoup plus denses, plus peuplés, plus assoiffés de vie, de joie et de fête. Sortie d'une longue guerre civile, Abidjan met les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu et se reconstruire.
Autrefois on parlait de la côte du Malabar. Le Kerala, Etat du sud-ouest de l'Inde, est un véritable "jardin des dieux" tropical, en même temps qu'une mosaïque culturelle et humaine. Côté nature, il compte de longues plages dorées, des forêts luxuriantes et des plantations de thé à flanc de montagnes ainsi que les célèbres "back waters", un réseau de lagunes, canaux et fleuves côtiers. Côté humain, il est une mosaïque culturelle et religieuse. Hindoue bien sûr, mais aussi musulmane et chrétienne depuis le 1er siècle.
Qu’est-ce qui m’attend dans ce pays inconnu si vaste et si lointain?
Au cours d’un voyage professionnel en Israël, j’ai été submergée par les émotions. Tout d’abord par la peur et l’agacement à cause des contrôles présents partout, à commencer par « l’accueil » à l’aéroport de Tel Aviv, puis dans les transports, les rues et les bars, partout. Les rencontres que j’ai faites par la suite ont atténué ce sentiment. J’ai vraiment rencontré des catégories d’habitants, culturellement très différents en dépit des ressemblances.