"Chroniques birmanes" de Guy Delisle
L’expat s’épate. J’avoue que j’ai eu un peu de mal à entrer dans cette épaisse BD en noir et blanc. Je trouvais les dessins frustes et patauds, et l’autoportrait du dessinateur, faussement cubiste. Ses textes me semblaient, gentils et enfantins, émaillés de réflexions simples et primaires. L’auteur se met en scène quasiment à toutes les pages et se raconte avec un égocentrisme superficiel centré sur ses bobos et ses problèmes d’Internet. Pour tout dire, ses premières pages m’ont un peu agacé.