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La trouée d'Arenberg

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course Paris Roubaix vélo Nord L'entrée de la fameuse "trouée d'Arenberg"

L’enfer du Paris-Roubaix. Comme l’indique ce panneau que j’ai pris en photo dans le département du Nord, la "trouée d’Arenberg" s’appelle en réalité la "drève des boules d’Hérin". Un drôle de nom dont je n’ai pas bien compris le sens. Je l'ai découverte lors d'un voyage dans la région Nord de la France (maintenant "Hauts-de-France") et en Belgique Quand j’ai parcouru à pied ses 2,4 kms de pavés un jour de semaine, au milieu de la forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers, j’étais seul et je n’ai entendu que des petits oiseaux. Mais demain dimanche 10 avril, cette petite route de campagne sera noire de monde, couverte d’une foule agitée hurlant au passage de coureurs cyclistes.

Car la "trouée d’Arenberg" est l’endroit mythique le plus spectaculaire et dantesque d’une des courses de vélo les plus éreintantes du monde, le Paris-Roubaix. Cette course de plus de 250 kms entre Compiègne et Roubaix broie les coureurs les plus costauds.  Légendaire et initiatique pour les jeunes compétiteurs, elle emprunte 27 secteurs pavés. Secouez-moi, secouez-moi ! Cette fameuse trouée est considérée comme le tronçon le plus hard de la course. A 100 kms de l’arrivée, c’est la portion de course où les mécaniques, les muscles et les articulations peuvent lâcher sans prévenir et où se produisent souvent des chutes et des crevaisons. Les favoris risquent à tout instant d'y déraper et d'y perdre la course.

J’admire les coureurs qui osent se lancer sur ce parcours de pavés glissants. Mais c’est pour moi l’occasion de dire combien j’admire encore davantage les globe-trotteurs à vélo, ceux qui partent faire un tour du monde ou le tour d’un continent, seuls, en couple ou même en famille. Ils sont beaucoup plus nombreux qu’on ne le pense. Ils roulent sans assistance, chargés de sacoches de plomb, au milieu d’une circulation automobile impitoyable. Ils doivent faire preuve, à mon avis, de beaucoup plus de persévérance que les coureurs bardés des publicités et chouchoutés par des sponsors.

Certains grands voyageurs à vélo ont créé un blog. J’en ai repéré quelques-uns : zwoofff, curieuses échappées, voyagesavelo, cyclogo, les voyageurs au grand cœur, selle qui voyage, le braquet de la liberté, par4cheminsavelo, le nez au vent, tourdumondeenvelo,… D’autres ont raconté leur aventure dans un livre comme les 5 aventuriers de Solidream. Ou comme l’écrivain Antoine Piazza. J’avoue humblement que je ne serais pas capable de tels exploits. En même temps, je pense que ce mode de "slow travel" doit aussi apporter beaucoup de satisfactions que les voyageurs pressés (comme les "coureurs" cyclistes) ne peuvent pas éprouver. 

Destinations concernées: