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Rendez-vous en terre inconnue, "Au Pérou chez les Quechuas" avec Arthur

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Télévision "Rendez-vous en terre inconnue", "chez les Quechuas du Pérou" avec Arthur

Le voyage qui transforme. Pour sa 17ème émission en terre inconnue, Frédéric Lopez a emmené dans ses bagages un très urbain et riche homme d’affaires, producteur et animateur de télévision, Arthur, alias Jacques Essebag. Quel décalage pour cette hyper vedette du petit écran débarquant dans un coin perdu de la montagne andine, suivi de seulement deux caméras ! (dans ses émissions il y en a beaucoup plus !) Sonné par les 4400 mètres d’altitude, il est mal à l’aise les premiers jours, sans téléphone ni Internet, par exemple quand il doit dormir sur une paillasse sous laquelle couinent des cochons d’Inde, quand il sort sa brosse à dent électrique -qu’il admet paraître dérisoire- ou quand il est humilié par un lama qui lui crache au visage.

Heureusement, il y a le peuple Quechua, « filmé sans misérabilisme ni angélisme », selon Frédéric Lopez. Un peuple travailleur, chaleureux et enjoué, toujours vêtu, même aux champs, de vêtements traditionnels colorés, au rouge vif dominant. Ils sont coiffés de curieux chapeaux, et les femmes sont habillées de jupes bouffantes. Ils vivent dans des sortes chaumières qu’ils ont construites eux-mêmes dans la splendeur de hautes montagnes verdoyantes, avec ce qu’ils ont trouvé sur place, des pierres, du chaume pour les toits,...

Ce qui est encore plus beau que le décor est leur philosophie de vie : « J’aime ma vie ici au grand air, dit l’un d’eux. On est riches en ayant peu. Ca nous suffit. En ville, les gens ont de l’argent, mais ils courent toujours pour en avoir plus ». Pourtant, ces Quechuas  doivent se battre pour survivre, en élevant des lamas et des alpagas et en cultivant des pommes de terre, malgré les caprices du climat et des conditions de vie éprouvantes. Mais ils rient toujours, ne se plaignent jamais, se montrent unis et solidaires.

Arthur, surnommé Jackie Chan par ses hôtes Quechuas, est mis à contribution pour attraper des lamas, arracher des pommes de terre ou construire une maison. « Je ne sais rien faire de mes mains », admet-il devant les villageois qui se moquent de sa paresse. « Je suis allé au bout de moi-même », affirme-t-il plus tard. Au bout des trois semaines de son séjour, il reconnaît : « j’avais un peu de pitié en arrivant. Je repars avec de l’admiration. On se sent tout petit à côté de ces gens courageux ».

Arthur a-t-il été transformé ? Il l’affirme : « J’ai découvert que l’essentiel n’est pas forcément là où on croit qu’il est ». Il se dit très ému par leur joie de vivre et déclare, la larme à l’œil « je suis venu rencontrer des gens et j’ai rencontré quelqu’un, c’est moi ! J’ai découvert que je pouvais me surpasser. » Il ajoute encore tout contrit : « moi qui ai tout, c’est indécent ! Ces gens ont un milliard de moins que moi et se marrent dix fois plus ! ». Espérons que cette rapide conversion ne reste pas éphémère.

France 2, mardi 2 novembre 2014, 20 h 50 

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