Elle épouse en 1655 le comte de La Fayette et tient salon à Paris. Qu'offensait le respect, qu'importunait la plainte, Les élèves de 605 m'ont demandé hier de redonner l'étude linéaire d'un des extraits de La Princesse de Clèves. Je goûtais en tremblant ce funeste plaisir, La Princesse de Clèves publié e… douleur non encore éprouvée ! Si le duc connaît les sentiments de la princesse, c'est par un concours de circonstances : il a été témoin de l'aveu qu'elle a fait à M de Clèves. Mademoiselle de Chartres a reçu uneéducation vertueuse et exemplaire. Cet héroïsme est accentué par le chiasme « Je vous demande mille pardons, si j’ai, qui fait songer à la grandeur des héros Cornéliens confronté à un choix difficile entre amour et devoir. Dans ce roman, l’action se passe à la cour d’Henri II en 1558 et de François II en 1559 : une jeune fille de l’aristocratie, Mademoiselle de Chartres a reçu une éducation exemplaire et vertueuse. Cet aveu est par ailleurs plus une défense qu’un aveu d’une culpabilité et excepté la demande de « mille pardons » dans une formule très convenue, la princesse de Clèves, dans cet aveu, est avocate d’elle-même et utilise tous les dispositifs rhétoriques traditionnels. Elle l’avoue à son époux alors que le duc de Nemours est caché dans cette scène. Marie-Madeleine Pioche de la Vergne naît en 1634 dans une famille de la petite noblesse. Mélange contradictoire de stupeur et d’admiration, réaction à la mesure du caractère inouï de cet aveu. - La dissimulation de M. de Nemours (qui s'est égaré à la chasse et qui, comme par hasard, est parvenu jusqu'au pavillon du jardin de la demeure de campagne de M. et de Mme de Clèves : il entend l'aveu que fait Madame de Clèves à son mari). La princesse de Clèves est rongée par sa passion pour le duc de Nemours. Fut dame d’honneur d’Anne d’Autriche. Etude de la gestuelle : « demeuré », « la tête appuyée sur ses mains » : position qui renvoie codes picturaux du désespoir. Je l'ai donc reprise hier et complétée. J'attendais le moment où j'allais expirer ; cf Donneau de Visé dans « Le Mercure français », pose la question de la moralité de l’aveu : une femme vertueuse devait-elle faire confidence de sa passion à son mari, honnête homme, ou la taire ? De leur furtive ardeur ne pouvais-tu m'instruire ? On peut, pourtant, considérer que Mme de Lafayette en est l’auteur. Il fallait bien souvent me priver de mes larmes. Dans un premier temps, elle refuse en prétextant son besoin de repos, ce qui paraît suspect à son mari. Je n'osais dans mes pleurs me noyer à loisir. Contre un sang odieux réveiller le courroux. Phèdre Cette scène est toutefois bien singulière et peut également donner l’impression de n’être qu’une illusion de sentiments vertueux. Le ciel de leurs soupirs approuvait l'innocence ; L'aveu de le princesse de clèves analyse lineaire. NB : Le duc de Nemours, caché, écoute leur échange. Lorsque le texte paraît, elle est proche du groupe de Port-Royal, haut lieu du jansénisme qui véhicule une vision pessimiste de l’être… Les a-t-on vus souvent se parler, se chercher ? Et d'un cruel refus l'insupportable injure, I. L’aveu singulier de la Princesse de Clèves : (jusqu’à « aimez-moi encore, si vous pouvez »), Son aveu est pudique et sa passion pour le duc de Nemours n’est évoquée qu’au moyen de l’euphémisme « et si j’ai des sentiments qui vous déplaisent, du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions ». Et sous un front serein déguisant mes alarmes, partie du roman : Mlle de Chartres a épousé le prince de Clèves, qui l’aime sans retour. De plus, dès début de son intervention, lié à la proposition incise « lui répondit-elle » : le 1 er geste de la Princesse dramatise l’instant : « se jetant à ses genoux » (l. EXPLICATION LINÉAIRE Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves, IV — Je veux vous parler encore avec la même sincérité que j'ai déjà commencé, reprit-elle, et je vais passer par- dessus toute la retenue et toutes les délicatesses que je devrais avoir dans une première conversation, mais je vous conjure de m'écouter sans m'interrompre. Analyse linéaire de La Princesse de Clèves de « Eh bien, Monsieu […] à son mai » La Princesse de Clèves est une des œuves pincipales de madame de Lafayette malgé u’elle l’ait publié anonymement suite son statut, le fait u’elle soit à la cou auait pu la faie passe pou une citiue politi ue. Eléments pour l’introduction : -Madame de Lafayette : 1634-1693 de son vrai nom Marie-Madeleine Pioche de La Vergne. A quel nouveau tourment je me suis réservée ! Madame de Lafayette est l'auteure de plusieurs ouvrages, mais on l'associe souvent à La Princesse de Clèves tant ce roman publié d'abord anonymement en 1678 a marqué les esprits. Elle tente de résister, se réfugie à la campagne (Coulommiers) mais son mari la presse de regagner Paris, la Cour (et donc Nemours). Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux. Dans le fond des forêts allaient-ils se cacher ? NB : valeur du futur simple, dit futur catégorique, qui vaut comme engagement formel. Rappels / Suite du texte = Aveu plein de conséquences : Acte héroïque, admirable de la Princesse ou acte faible et méprisable, égoïste ? La princesse de Clèves l'aveu à Nemours, commentaire littéraire, linéaire, questionnaire, La Fayette, EAF 2021- quelles sont les marques de préciosité du roman ? Elle fait un mariage de raison avec le Prince de Clèves mais rencontre à un bal le duc de Nemours dont elle tombe amoureuse. Segrais et La Rochefoucauld, amis de Mme de Lafayette y auraient peut-être contribué. 2) Evocation des « raisons » et des « périls » encourus (l. 3). Elle fait un mariage de raison avec le Prince de Clèves mais rencontre à un bal le duc de Nemours dont elle tombe amoureuse. La Princesse de Clèves paraît, anonymement, en 1678. Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés. Retrait de Madame de Clèves dans un couvent car ne cède pas à ses passions malgré mort de son mari. Elle côtoie les grands de son temps puisqu’elle est dame d’honneur d’Henriette d’Angleterre. , roman précieux où domine l’analyse psychologique. Introduction: “Princesse de Clèves aveu à son mari”. Une scène de tragédie : (de « Monsieur de Clèves était demeuré pendant tout ce discours » à « et l’embrassant en la relevant »). Monsieur de Nemours va relater, lui, la scène au vidame de Chartres. Cette page est un moment critique du roman, où la Princesse de Clèves reconnaît à son mari son amour pour un autre. mortelle pensée ! Madame de Chartres se distingue « de la plupart des mères » par sa façon de Liaison supposée entre elle et La Rochefoucault qui aurait participé à la rédaction de La Princesse de Clèves 7. Le texte s’inscrit ainsi dans le registre épique en mettant en scène une princesse héroïque qui brave les conventions religieuses et sociales pour faire une révélation pleine de sincérité et de noblesse. Cet aveu n'est pas un aveu seulement au mari, mais aussi un aveu que la princesse se fait à elle-même. Le lui dire en s'adressant à lui, en tête à tête, est très difficile. Grandeur tragique. Oenone « je » impuissant, condamné à être spectateur (je vois) de la passion de sa femme pour un autre homme, l. 19 à 21 : Phrases interrogatives : expression de la jalousie, ● Accumulation de questions juxtaposées (4), interrogatoire pressant : identité/temps/manière. L. 14 à fin : La réponse de Monsieur de Clèves, NB « Ayez pitié de moi » à rapprocher de la même phrase prononcée par la princesse l. 9, De même : « j’en suis digne »répond à « si vous pouvez » l. 9. Ecrit par Madame de La Fayette, une figue de la noblesse proche de Madame de Sévigné ou de La Rochefoucault, la Princesse de Clèves rencontre immédiatement le succès. Elle a écrit deux romans, dont La Princesse de Clèves, roman précieux où domine l’analyse psychologique. Elle réussit donc la prouesse de confesser l’adultère tout en ne l’exprimant pas. Tient salon. Elle fait un mariage de raison avec le Prince de Clèves (devenant ainsi la Princesse de Clèves) puis rencontre lors d’un bal le duc de Nemours dont elle tombe am… * La singularité du passage est signalée par l’emploi de paroles rapportées au style direct (pour la Princesse et ensuite pour le Prince). Dans ce roman, l’action se passe à la cour d’Henri II en 1558 et de François II en 1559 : une jeune fille de l’aristocratie, Mademoiselle de Chartres a reçu une éducation exemplaire et vertueuse. la douleur de Phèdre se change en colère folle, en désir de vengeance contrairement à M. de Clèves qui écarte toute idée de vengeance. - Prise de parole, discours direct qui donne plus de force à cet aveu (la transcription directe des paroles les rend plus émouvantes) et qui marque le caractère exceptionnel, inouï de cet aveu au 17ème(initiative de la femme qui inverse la représentation traditionnelle des rapports mari/ femme), Nb « Eh bien » : interjection qui marque la violence sur soi, l’effort qu’il y a à livrer cette confession, Cf « en se jetant à ses genoux » : posture de coupable, humilité + scène théâtrale, forte, 1) Affirmation immédiate de son innocence. Mme de Lafayette anime à Paris un salon littéraire où l’on débat des idées de la … Auteur de La Princesse de Clèves, Zaïde, La Princesse de Montpensier Elle publie La Princesse de Clèves en 1678 (Classicisme), ro… Elle est notamment amie avec Madame de Sévigné etLa Rochefoucauld. D’abord, La princesse de Clèves est un roman écrit de manière anonyme par Mme de La Fayette en 1678. Elle a écrit deux romans, dont. M. de Clèves va deviner le nom de l’amant de sa femme (voyage royal) et soupçons d’adultère (scène du pavillon). Textes complémentaires : la querelle de l’aveu. Cette lecture linéaire avait été faite par l'étudiante stagiaire. Au moment que je parle, ah ! Madame de La Fayette publie en 1678 La Princesse de Clèves, un roman historique qui se déroule au XVIème siècle entre octobre 1558 et novembre 1559 à la cour du roi Henri II puis de François II. La mort est le seul dieu que j'osais implorer. dans quels lieux ? Les élèves de 605 m'ont demandé hier de redonner l'étude linéaire d'un des extraits de La Princesse de Clèves. N'était qu'un faible essai du tourment que j'endure. A. Cf « vous me paraissez plus digne d’estime et d’admiration que tout ce qu’il y a jamais eu de femmes au monde ». La princesse n'admet pas tout de suite. Conclusion : passage qui n’est pas qu’une simple transition mais annonce, éclaire les paroles du prince. Elle s’inscrit en cela dans le goût de la préciosité pour les énigmes, qui a profondément influencé Madame de La Fayette et comme une précieuse mondaine, elle propose une énigme à M. de Clèves qui se prête au jeu et y répond. Me nourrissant de fiel, de larmes abreuvée, M de Clèves est mort de douleur, se croyant trompé. La Princesse de Clèves est paru en 1678 sans nom d’auteur car le roman est un genre déconsidéré à cette époque. Problématique : En quoi peut-on parler d’une scène tragique ? Cf « l’innocence de ma conduite et des mes intentions » : elle ne s’estime pas coupable, ce qui explique son aveu. Ah ! Il s'agit de la scène où la princesse avoue à son mari son amour pour un autre homme. Oenone ; prends pitié de ma jalouse rage ; Il tente de se hisser au niveau de la princesse, de répondre à sa demande. Personnage profondément humain, déchiré par la jalousie : « cœur » - « plaire » - « homme heureux » (ironie), Une scène tragique, des personnages sublimes. Ils s'aimeront toujours ! Il remporte un grand succès. Choix 19 : « Aujourd’hui maman est morte », un des incipits les plus célèbres de la littérature française. La Princesse de Clèves, Madame de Lafayette, « Eh bien, Monsieur, lui répondit-elle, en se jetant à ses genoux… par la pensée qu’il était incapable de l’être », Attention : texte raccourci. Phèdre A Paris, elle anime un salon littéraire et côtoie des hommes et des femmes de lettres. Ils s'aiment ! On a l’impression que la princesse s’ingénie à tourner autour du mot « adultère » sans le prononcer. La Princesse de Clèves : - parut anonymement mais attribué à Mme de La Fayette en 1780 - probablement un travail d’écriture commun avec Mme de Sévigné et Laroche Foucaud - considéré comme 1er roman moderne de l’histoire - résumé : L’intrigue se déroule au 16e siècle à la cour d'Henry II (fils de … La Princesse de Clèves paraît, anonymement, en 1678. La jeune femme combat cette passion mais une nouvelle rencontre entre les deux personnages ravive cet amour.