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Sortie en train près de Quito en Equateur

mer, 27/07/2016 - 15:11 -- Noah
Equateur Quito Train Chemin de fer ferrocariles Il y a quelques années on pouvait voyager dans les voitures du train ou ... sur les toits

Les anciens trains en Equateur. J’en avais marre de faire des heures d’autocar. L’Equateur ne semble pas si grand sur une carte d’Amérique Latine, pourtant il faut des journées pour le parcourir par la route. Il y a quelques années j’avais donc eu donc envie de tester le train. Me voilà donc parti vers la gare de Chimbacalle à Quito pour un petit essai à bord des Ferrocarriles Ecuatorianos. Des trains hauts en couleurs, comme tout le pays. Des jeunes équatoriens et des touristes s’entassaient sur le toit pour se donner des frissons.  Acrobatique et dangereux. Les équatoriens plus expérimentés, à cause des escarbilles et du froid, ou pour ne pas voir leurs chapeaux s’envoler, préféraient se serrer en dessous, en famille ou entre amis, dans les wagons de bois. J’ai testé les deux. Les voitures bringuebalaient, crissaient, couinaient et gémissaient à travers les prairies, les champs et les forêts. Le petit trajet que j’avais fait ce jour-là m’avait intégré  tout de suite à un groupe de jeunes et joyeux équatoriens qui partaient en week-end. J’ai rapporté quelques photos de cette balade.

Je ne suis pas sûr qu’il soit aujourd’hui possible de voyager sur les toits. Mais cette expérience distrayante m’avait fait comprendre qu’en Equateur le train est une manière déconcertante de découvrir les hauts plateaux des Andes. Les plus anciennes lignes avaient été construites XIXème siècle. Elles avaient été très endommagées dans les années 1990. Puis, considérées comme un "patrimoine culturel national", elles avaient été remises en état et rouvertes il y a quelques années. Après cette première expérience, j’ai repris le train en Equateur à plusieurs reprises et nous en reparlerons. J’ai emprunté des "autoferro" (des sortes de bus sur rail) populaires mais aussi des petits trains anciens remis en état et capables escalader en lacets des versants abrupts (au "Nariz del diablo" en particulier), des montagnes, traversant de minuscules villages et longeant d’immenses haciendas. Je n’ai pas encore testé le train de luxe, le tren crucero, reliant Quito à Guayaquil, sans doute très top mais moins fun. 

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