Les habitants d’Otavalo se reconnaissent facilement par leurs vêtements très typés. Les hommes, assez sobres, portent tous une longue natte qui descend sur leur chemise blanche derrière un chapeau de feutre sombre.
Les femmes, qui gardent toujours leur bébé sur le dos, sont beaucoup plus coquettes et sémillantes avec leurs chemisiers blanc brodés de fils de couleurs vives, leurs bracelets rouges, leurs lourds colliers dorés qui tranchent sur leur jupe et leur châle noirs. Leur natte est serrée dans des bandelettes de couleurs vives.
Dans cette grosse bourgade de montagne, sous le volcan Cayambe au nord de Quito, hommes femmes et enfants ont une qualité commune, quasi génétique, ce sont des commerçants hors pair, entraînés dès leur plus jeune âge à négocier avec les touristes un bric à brac multicolore d’artisanat, de bijoux, couvertures, ponchos, pull-over tissés ou tricotés,…
Car Otavalo est surtout célèbre pour son marché indien, qui a survécu depuis l'époque pré-inca et se tient toujours chaque samedi et mercredi, en modèle réduit. Ce n’est pas le marché le plus authentique de l’Equateur, mais certainement le plus haut en couleurs et le plus amusant pour les touristes. S’ils savent marchander.